Historique de la commune
du Pertre
LE PERTRE (du latin Pertrum signifiant Pays de la pierre) remonte au moins au Xe siècle. D'ailleurs, des découvertes de sarcophages de calcaire coquillier, faites au début du XXe siècle, attestent une occupation à l'époque Mérovingienne. Le Pertre existait certainement dès l'époque gallo-romaine, placée au carrefour de la voie du Mans à Rennes et du chemin de Cocaigne.
La découverte faite vers 1990 près du bourg de nombreuses meules à céréales peut même indiquer une occupation gauloise. Le Pertre avait, dès le XIe siècle, un prieuré dépendant de l'Abbaye de Saint Jouin de Marne en Poitou. Il prétendait tirer son origine d'une abbaye fondée par le roi Clovis II, au milieu du VIIe siècle. La seigneurie du Pertre dépendait de la baronnerie de Vitré.
La commune comprend, de l'Est à L'Ouest, l'ancien « chemin des Saulniers ». Du nord au sud, une voie romaine présumée du Cotentin vers la Gascogne, dite « Chemin de Cocaigne » et aussi « Chemin des Saulniers ». Elle servait de passage entre l'Ille et Vilaine et la Mayenne, sous forme de chemin vicinal, depuis Bourgon jusqu'en forêt du Pertre (environ 9 km). La paroisse a été ruinée par les anglais en 1442.
Patrimoine Architectural et Naturel